Revenu de base universel

Claudia a commencé à militer pour le revenu de base universel parce qu’elle a constaté que :

  • le marché du travail devient de plus en plus vicié, stressant et avec les conditions de travail de plus en plus difficiles;
  • il y a de plus en plus de précarité, plusieurs personnes doivent même avoir plusieurs jobs pour arriver;
  • il y a aussi des grosses hausses des prix de loyer notamment, et autres, mais pas vraiment de hausse des salaires depuis des années…

Depuis 2011 avec Occupy, tous ont pris conscience du fameux “1%”, la minorité de personnes qui détient la majorité des avoirs. Comme si c’était pas suffisant, nous en apprennons toujours de plus en plus sur l’exploitation qu’ils font avec les capitaux qu’ils ont extirpé à nos dépens… Cela se mord véritablement la queue.

Elle pense depuis longtemps au concept de revenu de base, mais c’est en début 2020 qu’elle a appris qu’il y avait déjà eu plusieurs recherches et projet-pilotes concluants dans le monde entier, mais aussi ici: au Manitoba dans les années 70, en Ontario en 2000 et même aussi plus récemment chez nous, en Gaspésie.

Ce qui en ressort pour elle, c’est qu’il est possible de financer un revenu de base par les économies faites sur la santé parce que nous serions beaucoup moins malades et parce que nous pourrions enfin permettre à tous de contribuer à la société, et non seulement ceux que l’économie de marché ont désigné comme utiles. Cela permettrait aussi de remplacer le programmes devenus tellement inefficaces de l’aide au dernier recours, le fameux BS, qui s’en verrait bonifié, comme c’est tellement nécessaire…

Le revenu de base permettrait aussi de réduire les inégalités parce qu’il permettrait de s’attaquer au fléau qu’on a jamais réussi à arrêter: celui de l’évasion fiscale et de la concentration des valeurs par les plus riches. 

Selon moi, avec le revenu de base, l’initiative citoyenne et surtout la démocratie directe et participative, de même que la culture de la gratuité pourraient enfin fleurir… Les citoyens auraient enfin assez de temps pour faire ce qui a du sens pour eux et reprendraient le sens de l’initiative et la confiance en la société, qui manque tellement pour une réelle collaboration collective. Actuellement, avec l’asservissement au marché du travail, nous avons totalement perdu la capacité à avoir de l’initiative et à s’autogérer.

Un important déclic pour Claudia a été le film “Oncle Bernard, L’anti-leçon d’économie” réalisé par le montréalais Richard Brouillette avec Oncle Bernard, l’économiste de HEC Paris et feu-directeur adjoint de Charlie Hebdo (malheureusement décédé en 2015 lors d’attentat). Pour elle, ce film met en évidence le fait que l’économie de marché, comme on l’a conçu (parce que c’est bel et bien une fabrication humaine, ne l’oublions pas) est à la source du problème actuel du marché du travail et du stress en hausse dans la société.

Le revenu de base viendrait à bout de ceci et du même coup du problème écologique. Parce qu’elle pense pas que les grands pollueurs de la planète le font pour polluer en tant que tel, mais qu’ils le font seulement pour faire de l’argent (plus d’argent). Avec le revenu de base et la démocratie directe qui en découlera, nous pourrons enfin avoir le temps de stopper ces pratiques malhonnêtes. Nous essayons actuellement sans succès de pleins de manières, mais le revenu de base donnera les armes qui nous manquent pour le faire… 

Le mouvement du revenu de base doit prendre de l’importance car il y a un momentum en ce moment, avec la pandémie, la PCU (qui a déjà permis le réveil de la population et la résurgence d’initiatives citoyennes), mais aussi à cause de l’accélération de l’automatisation du travail, aussi en lien avec la pandémie. Avec le confinement et l’augmentation du télétravail, nous voyons les conséquences positives que pourraient avoir nos actions sur l’environnement. Il faut continuer dans ce sens.

Claudia a organisé le 1er Rassemblement montréalais pour le revenu de base le 19 septembre 2020 car elle a constaté à quel point le revenu de base est mal connu du grand public. Elle a voulu informer le public qu’un tel programme est possible et que cela pourraient venir à bout de plusieurs problèmes auxquels nous faisons face actuellement. Les oppositions classiques (“les gens vont pu travailler”, “on a pas l’argent pour…”) peuvent être facilement renversée et c’est le moment de le faire!

Claudia s’implique actuellement dans les organismes suivants:

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